Qu'est ce que l'ombre ?
L’ombre est tout ce que nous avons refoulé dans notre inconscient depuis tout petit, de peur de ne pas être accepté par nos parents. Nous avons progressivement enfouie notre moi naturel au plus profond de nous pour plaire à nos parents et éviter leur désapprobation. Peu à peu nous avons perdu notre estime de nous au profit de l’obéissance construisant ainsi un magma intérieur constituer de refoulement, pression et répressions pouvant à tout moment remonter à la surface.
Qu’est ce que l’ombre
L’ombre peut se distinguer en trois catégories :
L’ombre familiale
Nos parents nous élèvent selon un héritage de valeurs, de blessures, de tragédies qui mêmes inconscientes se transmettent de génération. Cela conduit à interdire aux enfants certaines émotions (tu ne pleures pas…) ou certains talents (tes aïeux sont tous des officiers, tu seras toi aussi, digne de notre lignée en devenant un officier et pas peintre à Montmartre…)
L’ombre institutionnelle
Elle résulte des ombres non exprimées qui vont régir les règles et les tabous qui la constituent
L’ombre nationale
Qui oppose une nation aux autres en les rendant responsables de ses propres peurs et craintes.
«Il n’y a pas de lumière sans ombre et pas de totalité psychique sans imperfection »
Carl Gustav Jung.
Cette partie d’ombre en nous est-elle à ce point néfaste ?
L’ombre n’est pas forcément un côté obscur de notre personnalité que nous devons fuir ou avoir peur.
Il se cache un véritable trésor dans notre inconscient qui est inexploité, encore faut-il en prendre conscience.
Notre part d’ombre est tellement ancrée en nous, que nous nous posons plus la question de savoir pourquoi il nous arrive d’avoir des pulsions, pourquoi dans certains cas nous sommes tétanisés par une nouvelle action à mettre en place, pourquoi nous cherchons à rabaisser une personne lors d’un échange. Par principe nous voulons tous des relations apaisées, être aimant, tolérant mais souvent nous sommes agressifs soit vis-à-vis des autres soit vis-à-vis de nous.
Nous ne devons pas en avoir peur, même si aller à sa rencontre n’est pas toujours agréable, parce qu’il existe deux types d’ombre :
L’ombre blanche, qui se caractérise par tout le potentiel que nous avons en nous et que nous n’avons pas osé ou n’osons pas exploiter par peur de ne pas réussir et surtout pour ne pas décevoir son entourage mais également la peur du jugement.
L’ombre noire, celle qui renferme nos instincts refoulés comme la sexualité, l’agressivité. C’est celle que nous ne voulons pas mais qu’inconsciemment nous attirons. Cela pose problème car nous ne la contrôlons pas sciemment.
Elles entrainent des comportements de révolte comme la transgression des lois, la jalousie, la rivalité, l’envie, et génèrent des pulsions destructives (sexe, alimentation …)
Il apparait donc primordial de partir à sa rencontre, l’affronter pour rétablir un équilibre intérieur. Puisque qu’elle ne contient pas uniquement nos imperfections mais également un trésor, alors remontons-le à la lumière.
Travailler sur l’ombre, c’est se rapproprier ce qui fait partie de nous, le ramener vers notre conscient afin que règne l’équilibre intérieur.
Pourquoi cela est-il si important ?
Travailler sur l’ombre va nous permettre de mieux nous connaitre. Puisqu’elle est là, alors allons explorer les parties sacrifiées de notre être sans crainte d’être rejeté. Les ignorer, c’est prendre le risque de les voir ressurgir sans contrôle.
Cela renforce l’estime de soi, en n’ayant plus peur de ce qui nous constitue, nous sommes moins sujets au stress, aux angoisses, à la culpabilité. Cela nous délivre de nos obsessions, de nos impulsions, de nos colères incontrôlées et de nos pulsions primitives (sexe, nourriture … )
Cela pacifie nos relations avec autrui et pose les bases d’une relation saine. On évite de projeter sur l’autre ses peurs, nos envies, nos ambitions. Une fois encore il s’agit d’équilibre. Il ne s’agit pas d’admirer ou détester une personne car elle entre en résonance avec l’une de nos zone d’ombre blanche ou noire. Cette pacification, permet de résoudre les conflits interpersonnels en ne projetant pas sur l’autre ses propres ombres.
Comment se rapproprier son ombre ?
La première étape est de prendre un temps pour observer ce qui nous énerve, nous horripile, nous met dans une colère disproportionnée, dans l’attitude des autres.
Avancer par petit pas, car remonter trop de matériau inconscient peu nous plonger dans un état dépressif et avoir un effet de renforcement. Il n’y a pas nécessité de vouloir réintégrer toute son ombre mais agir par petits bouts et surtout se faire confiance, croire en sa perfection et sa sagesse intérieure
Il existe plusieurs stratégies :
Nous pouvons dialoguer avec son ombre et se poser quelques questions :
Qu’est ce qui flatte mon égo ?
Qu’elles sont les sujets ou situation que nous fuyons ?
Qu’elles sont les personnalités que nous détestons et pourquoi ?
Qu’elles sont les critiques qui nous agacent ?
Mais également :
Personnaliser son ombre et en faire une amie.
Retrouver en soi l’enfant blessé, l’écouter et se conduire en parent aidant. L’exemple qui me vient en tête est celui de l’enfant qui n’a jamais été à la hauteur des attentes (très souvent non exprimée) d’un de ses parents. Il nous appartient de lui révéler toutes les belles actions il a pu mettre en place.
S’identifier à ses projections et prendre conscience que ce n’est pas les autres qui nous agressent mais prendre conscience que c’est nous qui cherchons à attaquer et humilier l’autre.
Prendre conscience qu’il y a en nous deux qualités opposées.
Harmoniser les éléments contradictoires de notre “moi adapté” et de notre ombre. En prenant en référence une personne qui nous est antipathique, nous pouvons rechercher le trait négatif qui nous irrite, fait peur ou nous répugne. De là, chercher le positif et savoir en quoi nous pourrions apprendre de cette personne voire si s’approprier sa qualité ne pourrait pas contrebalancer un caractère excessif de notre tempérament.
Harmoniser son “moi adapté” et son ombre en se demandant quelle identité j’aimerai devenir dans un monde imaginaire ou l’inverse. L’amener à réfléchir sur le symbole que cette transformation lui inspire en positif et en négatif puis les rassembler
Harmoniser les éléments contradictoires de notre “moi adapté” et de notre ombre. En prenant en référence une personne qui nous est antipathique, nous pouvons rechercher le trait négatif qui nous irrite, fait peur ou nous répugne. De là, chercher le positif et savoir en quoi nous pourrions apprendre de cette personne voire si s’approprier sa qualité ne pourrait pas contrebalancer un caractère excessif de notre tempérament.
Dessiner des mandalas :
C ’est une façon de s’approprier son intérieur et permet d’unifier une personne et d’apaiser ses tensions.
Je vous conseille ce site pour trouver des modèles de mandalas à colorier.
https://www.mandalas-gratuits.net/
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